Octobre 2023

Publié le par yogmaya.over-blog.com

Octobre 2023

Bonjour à tous,

    Comme souvent en début de saison voici un rappel de l’historique de l’association : lors de mon premier voyage en Inde, entre 2004 et 2005, j’ai rencontré, sur le pèlerinage de la Khumb Mela d’Ujjain, un sadhu (religieux hindou) français, Sant Giri, responsable d’un ashram (lieu consacré à la pratique spirituelle) à Varanasi et qui avait ouvert les portes de la maison aux enfants pauvres du quartier de Shivala ghat, en faisant venir une enseignante pour leur faire travailler les matières scolaires. J’ai gardé des contacts avec ce sadhu et lors de mon deuxième voyage en 2006 j’ai passé du temps avec lui dans les montagnes de l’Uttarakhand, état du nord de l’Inde. Pour des raisons personnelles il ne pouvait plus rester à Varanasi et devait y retourner pour récupérer des affaires et fermer définitivement l’ashram. Nous y sommes allés ensemble, c’était juste à la période de la Sarasvati Puja, la fête de la Déesse des arts et des lettres, les enfants avaient organisé un petit spectacle. N’ayant pas de situation professionnelle fixe, ayant terminé ma formation d’enseignant de yoga, j’ai décidé de rester là-bas et d’organiser l’association. J’avais un peu d’argent de côté qui nous a permis de trouver un lieu où s’installer (on avait alors une vingtaine d’enfants) et lorsque mon visa a été fini et que je suis revenu en France, j’ai enregistré l’association auprès de la préfecture de l’Isère, c’était en août 2006.

Octobre 2023
Octobre 2023Octobre 2023

    L’association s’est petit à petit structuré et développé jusqu’à accueillir 108 enfants, en distribuant des fournitures scolaires toute l’année, en prenant en charge les différentes dépenses médicales lorsqu’un enfant en avait besoin, en organisant un petit gouter tous les jours, un plus conséquent en fin de semaine et lors des fêtes du calendrier, en distribuant un vêtement neuf à chacun pour le festival de la Holi et en organisant des sorties pique-nique en bus lorsque le temps et les finances le permettaient. L’école à Varanasi se déroulent sur des demi-journées, les plus petits finissent en fin de matinée, les plus grands en milieu d’après-midi, la maison était ouverte toute la journée, le matin pour les enfants voulant simplement s’amuser puis en début d’après-midi nous avions du soutien scolaire avec Bonoshree pour les plus jeunes, avec Niva, Sumita et Nisha (puis ensuite Jyoti) en fin d’après-midi pour les autres tranches d’âges. Pendant les heures de soutien scolaire j’enseignait le hatha yoga à des groupes d’une dizaine d’enfants, les premières années Priyanka donnait des cours de chant, Monalisha s’occupait des travaux manuels, activité reprise ensuite par Vivek (un des enfants que nous scolarisons) les dernières années, avec en plus de la danse kathak, la danse traditionnelle du nord de l’Inde avec Padmini. Depuis décembre 2015 la maison de quartier est fermée, l’activité principale de l’association étant désormais de scolariser des enfants dans de bonnes écoles. 

Octobre 2023
Octobre 2023Octobre 2023

    Il existe en Inde l’école publique (qui a une mauvaise réputation, avec un manque de moyens, des professeurs souvent absents, un enseignement de mauvaise qualité,) et des tas d’écoles privées, avec des petites structures locales, installées parfois dans une simple maison, d’autres de moyennes importance, avec de jolis bâtiments pouvant accueillir un nombre conséquent d’élèves et d’autres au rayonnement national et international, avec des infrastructures importantes et dispensant parfois un enseignement uniquement en anglais. Lorsque nous scolarisons un enfant qui était dans le publique dans un établissement privé il effectue un test pour évaluer son niveau, il est en général rétrogradé d’une ou deux classes.

Octobre 2023
Octobre 2023Octobre 2023

    En 2010 nous avons commencé à scolariser dans de bonnes écoles six enfants (Vandana, Punam, Ekra, Gudiya, Jisant et Sahil), le choix se faisant en fonction du comportement de l’enfant au sein de la maison de quartier et de sa situation familiale. Chaque année jusqu’en 2016 et la fermeture de la maison nous avons scolarisé de nouveaux enfants :  Priya, Chinki, Anjali, Punam Sahani, Manisha et Draksha en 2011, Muskan, Shalini, Diksha, Shivani, Vandana Prajapati, Aditya et Vivek en 2012, Sandhya en 2013, Sweta et Renu en 2014, Vandana Kumari, Ratna, Ishant, Hash et Vishal en 2015 et pour finir Uttam en 2016. Au total 28 enfants, en privilégiant les filles (20) dont la situation n’est pas toujours simple en Inde. En 2022 nous avons scolarisé six enfants supplémentaires, dont cinq sont issus du soutien scolaire de Bonoshree. Bonoshree est une des enseignantes qui venait dans notre maison de quartier, sa petite structure accueille tous les jours une quarantaine d’enfants de Shivala ghat, surtout des petits, pour leur faire travailler les matières scolaires. Elle distribue également des stylos, des crayons papier, des gommes et d’autres fournitures, organise des gouters avec un petit spectacle en fonction des fêtes importantes du calendrier (et en Inde pas un mois sans une ou plusieurs fêtes), nous lui versons tous les mois 5.000 Roupies (environ 60 €). Et cette année nous scolarisons six nouveaux enfants, dont cinq sont issus du soutien scolaire de Bonoshree, ce qui fait un total de 35 enfants scolarisés actuellement. 

Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree

Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree

    Certains en ont maintenant fini avec les études. Après la classe 12 (équivalent terminale) Vishal n’a pas souhaité aller à l’université, il a enchainé différents jobs, pendant quelques temps il était vendeur dans une épicerie et actuellement il est chauffeur (les indiens ayant un revenu aisé et possédant un véhicule ont souvent un chauffeur, ça leur évite le drôle d’exercice de la conduite sur les routes de l’Inde). Nous nous sommes revus en juillet lors de mon séjour à Varanasi, après plusieurs stages dans l’armée il envisage maintenant de s’engager dans l’armée de l’air.
    Après six années à la Banaras Hindu University, université réputée de Varanasi, Vivek est titulaire depuis 2021 d’un Master en arts plastiques. Une fois son diplôme en poche il a commencé à travailler, en fabriquant des murtis (statues représentant des divinités) pour les différents festivals religieux qui ont cours pendant l’année (et ils sont légions) et en effectuant des peintures murales pour différentes organisations, parfois dans un but simplement décoratif, (comme on peut le voir dans certains ashrams, avec des scènes parfois impressionnantes représentant des épisodes de la mythologie hindoue) ou dans un but publicitaire (où certaines marques font peindre sur de grands pans de murs leur logo). Il a toujours comme objectif de devenir professeur et d’enseigner les arts plastiques à l’école, mais ce n’est pas simple, il y a peu de postes pour beaucoup de demandes. 
    Uttam a fini ses études de commerce, il travaille actuellement dans une importante société qui fabrique des objets décoratifs en bois, ça va du petit tableau en relief représentant le temple de Kashi Vishwanath à d’imposants fauteuils au design très travaillé, il travaille de nuit, à programmer les machines qui fabriquent ces différents articles.
    Après avoir terminé son cursus scolaire secondaire et réussi son dernier examen en classe 12 (terminale), Punam Sahani s’est mariée cette année. Mariage arrangé par les familles (comme la grande majorité des mariages en Inde), elle vit désormais avec sa belle-famille près de Delhi, la capitale.
    Dernier arrêt malheureux de scolarité avec le décès de Vandana Kumari en octobre 2021 d’une tuberculose pharmaco-résistante, elle avait 16 ans.

Diaporama : Vishal, Vivek, Uttam, Poonam et Vandana
Diaporama : Vishal, Vivek, Uttam, Poonam et Vandana
Diaporama : Vishal, Vivek, Uttam, Poonam et Vandana
Diaporama : Vishal, Vivek, Uttam, Poonam et Vandana
Diaporama : Vishal, Vivek, Uttam, Poonam et Vandana

Diaporama : Vishal, Vivek, Uttam, Poonam et Vandana

    C’est à « Durga Charan Inter College », école de filles qui accepte les garçons jusqu’en classe 5 (CM2), que nous scolarisons le plus d’enfant avec 14 filles et 2 garçons. Kawya et Swati sont en UKG (3ème année de maternelle), Vedanshi en classe 2 (CE1), Romans et Yash Kumar en classe 3 (CE2), Ayushi en classe 6 (6ème), Arpita en Classe 8 (4ème), Priya en classe 9 (3ème), en classe 11 (première) nous avons Punam, Chinky, Vandana, Anjali et en classe 12 (terminale) Ekra, Muskan et Sweta. A « Bengali Tola », école de garçons, nous scolarisons Rudrang en UKJ (3ème année de maternelle), Kishan en classe 1 (CP), Rajveer en classe 6 (6ème) et Ishant en classe 7 (5ème). A Gopi Radha nous avons Janki en classe 6 (6ème) et à CM Anglo Bengali nous avons Aditya en classe 10 (première). Shalini, Sahil, Jisant et Harsh ont réussi leur examen final en classe 12 et vont poursuivre leurs études à l’université, ils ont finalisé fin septembre leur dossier d’inscription. Sandhya, Diksha, Shivani et Renu ont bouclé leur première année d’étude en BA (Bachelor of Arts), diplôme universitaire de premier cycle qui dure en général trois ans, qui concerne plusieurs matières tels que les sciences sociales, la littérature, les langues, l’administration publique, la communication ou encore le droit. Ratna a terminé sa deuxième année en BA et Vandana Prajapati sa troisième et dernière année, avec comme spécialisation la sociologie et la science politique, elle devrait poursuivre ses études avec un MA (Master of Arts) sur une ou deux années à moins qu’elle ne se marie avant. Nous en avons parlé lors de mon séjour à Varanasi et sa famille envisage un mariage pour la fin d’année ou début 2024, avec un jeune homme que je connais, Hement Sahani, le grand frère à Tchotu, avec qui j’ai passé du temps cet été, notamment à naviguer sur le Gange, sa famille possède plusieurs bateaux qui transportent les touristes sur le fleuve sacré ; seule problème pour Vandana (elle en riait d’ailleurs beaucoup)… elle ne sait pas cuisiner ! Manisha a fini son cursus avec un diplôme de Bachelor of Arts en sociologie, elle a passé un DCA (Diploma in Computer Application), nous n’avons pas encore les résultats et Draksha doit commencer un Master of Social Work (MSW – Maitrise en Travail Social) en deux ans. Gudiya, qui a réussi son diplôme d’avocate en 2021, a repris ses études cette année avec un LLM (Master of Laws) en deux ans. Le coût d’une année est conséquent, cela représente 42.000 Roupies (525 Euros), sa famille souhaite participer, elle donnera 12.000 Roupies (150 Euros) et nous prenons en charge les 30.000 Roupies restants (375 Euros). Elle avait une première série d’examens en septembre avec 4 contrôles, le premier avait pour dénomination « Lois constitutionnelles de l’Inde », le deuxième « Philosophie juridique », le troisième « Loi des droits de l’homme » et le quatrième « Droit et transformation sociale ». Ses examens se sont bien passés, elle devrait avoir les résultats prochainement.

Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association
Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association

Diaporama : Quelques-uns des enfants scolarisés par l'association

    Au niveau des frais d’admission dans les différentes écoles nous en sommes pour l’instant à un total de 120.555 Roupies (1.500 Euros). A titre d’exemples, une année de scolarité à Durga Charan pour Vedanshi en classe 2 (CE1) nous revient à 5.230 Roupies (environ 65 Euros), comprenant les frais d’admission dans l’établissement plus les frais de scolarité mensuels ; à l’université, les frais d’admission pour Renu se montent à 12.050 Roupies (150 Euros). 
    Pour les manuels scolaires nous en sommes à un total de 24.316 Roupies (300 Euros), le coût d’un livre variant en moyenne entre 90 et 500 Roupies (1 à 6 Euros).
    Le montant des frais de papèterie (cahiers, stylos, crayons…) plus l’achat des cartables est pour l’instant de 25.427 Roupies (315 Euros). 100 crayons papier nous reviennent à 400 Roupies (5 Euros), 100 gommes à 320 Roupies (4 Euros), le coût d’un stylo est d’environ 17 Roupies (0,20 Euros) et le prix d’un bon cartable 500 Roupies (6 Euros). 
    Pour la mise à jour des uniformes le total se monte pour l’instant à 7.713 Roupies (96,42 Euros). A titre d’exemple, Arpita avait besoin d’une nouvelle jupe, que nous achetons 265 Roupies (3,50 Euros), d’une paire de chaussettes, que nous payons 40 Roupies (0,50 Euros) et de chaussures, dont le montant est de 365 Roupies (4,50 Euros).

Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos
Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos

Diaporama : Distribution des manuels scolaires et des stylos

    J’ai eu l’occasion d’aller passer quelques semaines en Inde cet été, cela faisait un peu plus de 7 ans que je n’y étais pas allé, les retrouvailles furent extras. Dès l’avion on commence à se mettre dans l’atmosphère indienne, c’est la première fois que je voyageais avec Air India, la compagnie nationale, pendant les dix ans où je suis restais là-bas les billets les moins chers que je pouvais avoir était souvent avec Qatar Airways et dans l’avion d’Air India, à l’aller comme au retour, certains écrans permettant aux passagers de se distraire en regardant un film ou en s’occupant à je ne sais quoi, ne marchaient pas, petit avant-goût de ce qui nous attend souvent dans le pays, ou parfois ça marche, parfois pas ! Pour ensuite vraiment se mettre à l’heure indienne, un autre grand classique à la gare de Delhi, le fameux retard du train, o pas grand-chose, à peine 6 heures, au lieu de partir en fin de matinée pour Varanasi, ce fut en fin d’après-midi. L’un des grand changement par rapport à 7 ans en arrière c’est - comme un peu de partout dans le monde - l’utilisation du téléphone portable. Tout le monde est équipé, on peut naviguer sur internet, téléphoner pendant des heures, ça ne coute pas grand-chose ; beaucoup utilisent leur téléphone pour régler leurs achats, on peut payer ses légumes, son riz, son dal ou son tchai avec son téléphone, en scannant le QR code du commerçant et dans le train c’est assez folklorique, on profite des conversations – parfois avec haut-parleur - du voisin de droite, de la musique qu’écoute le voisin de gauche et du film que regardent les personnes en face ! Les indiens adorent les photos, maintenant qu’ils sont, pour beaucoup d’entre eux, équipés d’un portable, ça n’arrête pas. J’ai d’ailleurs été initié à l’art du selfie, chose que je ne pratique pas en France, Uttam m’enseignant comment bien positionner mes doigts pour tenir l’appareil avec assurance et prendre la photo en même temps. Les retrouvailles avec les enfants et les personnes que j’ai côtoyé pendant une dizaine d’années furent de belles retrouvailles. Vivek m’avait trouvé un appartement qu’une de ces connaissances me prêtait gentiment, avec au rez-de-chaussée un temple consacré à Durga, lieu où nous nous sommes rassemblés le lendemain de mon arrivé pour partager une après-midi ensemble, papoter un peu, rigoler, boire un verre de soda, manger une portion de namkeen et quelques pâtisseries de chez Ksheer Sagar. Certains ne sont maintenant plus des enfants mais de jeunes adultes, parfois mariés, comme Prity, Sonam, Ganga, Juhi ou Gita - nous avons d’ailleurs fêté les un an de Pratyush, le fils à Gita durant mon séjour – un seul garçon, Raju, s’est marié cette année, lui et son papa sont coiffeurs - barbiers, son papa n’a pas de salon et exerce son métier dans la rue, Raju réussi bien, il vient d’ouvrir sa boutique il y a quelques mois de cela (voir photo ci-après). 

Salon de coiffure à Raju

Salon de coiffure à Raju

Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles
Diaporama : Retrouvailles

Diaporama : Retrouvailles

    Varanasi change et ne change pas. Du côté des changements on trouve de plus en plus d’hôtels et de restaurants pour accueillir les touristes venant en nombre de toute l’Inde. Et cette année, en juillet et en août, c’était le mois de Sawan du calendrier hindou, période très propice pour vénérer Shiva, la divinité principale de Varanasi, autant dire que les pèlerins étaient en nombre, avec parfois des attentes de plus de 6 heures pour le darshan (bénédiction) au temple de Kashi Vishwanath. On reconnait facilement les madrasi, les indiens du sud, à la boucle de nez ronde et assez imposante que les femmes ont et aux longhi (bout de tissus) à carreaux que portent les hommes autour de la taille, en le laissant parfois tomber ou en le repliant au-dessus des genoux (dans le nord les longhi à carreaux sont portés uniquement par les musulmans, les hindous préfèrent le dhoti blanc). Ainsi, de plus en plus de restaurants proposent également une cuisine de l’Inde du sud, avec ses dosas, idli, vada, uttapam, riz et sambar qui est différente de celle du nord avec ses roti (pain), sabzi (légumes), dal (lentilles) et chawal (riz). Les enfants me disaient que beaucoup d’indiens du sud n’aimaient pas la cuisine du nord et qu’il arrivait souvent que les groupes de touristes amènent avec eux leurs poêles, casseroles et autres ustensiles pour faire leur propre tambouille. Dans le quartier de Shivala où nous étions installés, beaucoup d’hôtels et de restaurants se sont ouverts, à côté de chez Vivek un hôtel s’est ouvert, dans la rue juste en face un autre, la dernière maison que nous occupions est maintenant un hôtel et il y a également quantité de magasins qui vendent des saris, ces longues étoffes de tissus que portent les femmes mariées. Hôtels, restaurants et magasins de saris, ce sont, d’après les enfants, les trois activités les plus lucratives ces derniers temps. Etant donné l’afflux de touristes ainsi qu’une tendance à l’inflation qui s’observe dans beaucoup de pays, les prix augmentent. Ainsi en 7 ans le prix du tchai a doublé et est passé de 5 à 10 Roupies (6 à 12 centimes d’Euros), pareil pour les bouteilles de soda que l’on servait aux enfants pour le goûter du samedi, la bouteille de 2 litres coûte maintenant entre 80 et 100 Roupies (1 à 1,13 Euros) et il y a également beaucoup de fluctuations de prix sur les denrées alimentaires de base comme les légumes, lors de mon séjour c’était les tomates et le gingembre qui était hors de prix pour beaucoup d’indiens. Pour un occidental le pays reste encore très, très bon marché mais pour les indiens c’est plus compliqué, certains arrivent à profiter de ces changements avec cet afflux de consommateurs réguliers, d’autres restent à la traine. 

Les toîts de Varanasi

Les toîts de Varanasi

Diaporama : Anniversaire à Pratyush, le fils à Gita
Diaporama : Anniversaire à Pratyush, le fils à Gita
Diaporama : Anniversaire à Pratyush, le fils à Gita
Diaporama : Anniversaire à Pratyush, le fils à Gita
Diaporama : Anniversaire à Pratyush, le fils à Gita
Diaporama : Anniversaire à Pratyush, le fils à Gita

Diaporama : Anniversaire à Pratyush, le fils à Gita

    Autre changement à Varanasi, en rapport avec l’accroissement du nombre de touristes, c’est les ghats, ces marches qui permettent de descendre vers le Gange et de s’y balader. Varanasi est souvent considéré par les hindous comme la capitale spirituelle du pays, c’est pourquoi nombre de touristes indiens y vient en pèlerinage, le premier ministre, Narendra Modi, nationaliste hindou, y passe également souvent, souhaitant faire de Varanasi la « vitrine » hindou du pays. Ainsi, les ghats sont maintenant plus propres, on  y trouve régulièrement des poubelles, des associations sont en charge de les nettoyer, il est désormais interdit aux hommes d’uriner sur les murs, des cabines permettant aux femmes de se changer après leur bain rituelle ont été installé et d’importants travaux sont en cours pour les prolonger plus à l’est, avec, depuis juillet 2022, l’ouverture de la 85ème ghat, Namo Ghat et ses trois grandes sculptures représentant les mains d’un enfant, d’une femme et d’un homme en Namaste mudra. C’est à Namo Ghat que l’on trouve également une station où les bateaux viennent se recharger en gaz, petit à petit les bateaux fonctionnant à pétrole vont être supprimé, une autre station est prévue à l’ouest, du côté d’Assi Ghat, Assi Ghat où il y a du monde tous les matins pour la pratique du yoga et une foule importante tous les soirs pour la puja, passer un moment entre amis, boire un tchai ou manger un bout avec ses tas de vendeurs ambulants proposant des en-cas de rue. 

Varanasi : Les ghats
Varanasi : Les ghatsVaranasi : Les ghats

Varanasi : Les ghats

    Autre grand changement en lien avec l’hindouisme, impulsé par le premier ministre et le chief minister de l’état d’Uttar Pradesh, Yogi Adityanath, c’est l’accès au temple principal de la ville, le temple de Kashi Vishwanath. Ce temple était enfoui au milieu du chowk, avec ses petites ruelles sombres et étroites, ses commerces et sa foule continue. Des travaux colossaux ont été entrepris, avec l’acquisition et la démolition par le gouvernement de plus de 300 propriétés autour du temple, la construction de grands corridors, facilitant ainsi l’accès aux pèlerins, avec la possibilité de rejoindre le temple directement depuis le Gange. Et ce n’est pas encore fini, un commerçant du chowk qui a pu conserver sa boutique me disait que d’ici deux ans tout devrait être rasé pour faire place à un nouveau centre-ville. Les personnes au pouvoir veulent faire de Varanasi une « smart city », Vivek me montrait les dessins des projets envisagés, avec un nouvel aménagement des rues et des quartiers, ça nous a fait rire, ils avaient mis des babas (sadhus), des oiseaux, des chiens et des poules sur leurs dessins pour garder un côté local mais les bâtiments ne ressemblaient en rien à ce que les locaux connaissent, beaucoup trop luxueux, un grand écart colossal avec la réalité actuelle des conditions de vie. Une autre expression de cette tendance a eu lieu cet hiver, en face de la ville, en bordure du Gange, là où habituellement il n’y a rien que du sable durant cette période (pendant la mousson le Gange recouvre tout), c’est là que s’est monté Tent City Varanasi, un complexe de tentes de luxes avec tout confort pour touristes indiens très fortunés. Souvent les politiques cherchent à cacher la pauvreté et la misère plutôt que de s’en occuper. Ainsi, lors du sommet du G20, forum intergouvernemental regroupant les pays aux économies les plus développées, qui avait lieu cette année à Delhi, de grandes bâches avec des effigies du premier ministre ont été installé sur certaines grandes artères de circulation afin de masquer aux « grands » de ce monde devant y passer avec leur véhicule et leur escorte, la misère des quartiers qui s’y trouvaient. Pendant mon séjour à Varanasi, afin d’accueillir un important enseignant religieux du sud du pays, en une nuit illico presto toute une rue a été goudronné et nettoyé afin que les véhicules du dit enseignant puissent circuler sans tomber dans les crevasses qui agrémentent habituellement la route. Quand on en parlait avec les enfants ça les faisait doucement sourire car ce sont des choses qui se produisent régulièrement, ils sont conscient de la façon hypocrite dont certains politiques se comportent et ils sont également conscient de certaines réalités du monde.

Photo haut : Sarnath - Photos bas : Au resto - Laxmi, Gita, Pratyush et Anjali
Photo haut : Sarnath - Photos bas : Au resto - Laxmi, Gita, Pratyush et AnjaliPhoto haut : Sarnath - Photos bas : Au resto - Laxmi, Gita, Pratyush et Anjali

Photo haut : Sarnath - Photos bas : Au resto - Laxmi, Gita, Pratyush et Anjali

    Cette mise en avant de l’Inde hindou par les gens aux pouvoirs n’est pas sans tension pour les minorités religieuses qui représentent un nombre considérable de personnes. L’inde c’est actuellement 1 milliard 400 millions d’habitants, les hindous représentent environ 79,50 % de la population, les musulmans, la deuxième religion du pays, environ 14,40 %, soit une minorité de plus de 200 millions de personnes. Lors de mon séjour il y avait une controverse concernant la mosquée de Gyanvapi, qui se trouve juste à côté du temple de Kashi Vishwanath, certains hindous certifiant que c’était à l’origine une partie du temple et demandant l’autorisation de vénérer leur dieu à l’intérieur de la mosquée. Après de longues procédures juridiques la Cour Supreme a finalement autorisé une investigation de l’Archaeological Survey of India (Etude Archéologique de l’Inde) pour savoir ce qu’il en était. Beaucoup des jeunes que je connais me disent que l’attitude des nationalistes hindou n’est pas juste envers les musulmans et les autres minorités religieuses, cela crée beaucoup de tensions, une atmosphère malsaine qui s’infuse dans l’esprit des gens. Ekra, une jeune fille musulmane que nous scolarisons en classe 12 (terminale) me disait qu’à l’école elle sentait que ses professeurs, hindous pour la plupart, ne se comportaient pas avec elle comme avec les autres enfants, lui faisant des remarques et des réflexions qu’ils ne se permettaient pas de faire aux autres.

En haut : Bodhgaya - En bas : Varanasi
En haut : Bodhgaya - En bas : VaranasiEn haut : Bodhgaya - En bas : Varanasi

En haut : Bodhgaya - En bas : Varanasi

    Lors de mon séjour ce fut un va et vient continue de jeunes dans l’appartement, discutant parfois du passé, mais surtout du présent, content de voir la façon dont ils évoluent, dont leur mentalité et leur réflexion se construit, dans le rapport plutôt sain qu’ils ont à la vie, ce sont pour la plupart de belles personnes. Je me suis souvent retrouvé avec des tas de plats cuisinés que les enfants m’amenaient de leur maison, du khichadi (riz et lentilles) bien sûr, des dosas (crêpes), des poori et sabzi (galettes et légumes), du chole bhature (galettes et dal), des idlis (gâteaux de semoule), le classique roti, sabzi, dal, chawal (pain, légumes, lentille et riz) et même des momos (raviolis végétariens) qu’Isneha avait préparé ! En juillet et en août durant mon séjour c’était la période de la mousson. A Varanasi on reste souvent plusieurs jours sans une goutte de pluie et puis ça tombe ensuite violemment pendant quelques minutes, faisant parfois d’importants dégâts matériels. La première semaine il m’était possible de marcher sur les ghats en bordure du Gange puis  à partir de la deuxième semaine les ghats étaient complètement recouvertes par les eaux, le débit du fleuve allant crescendo, certains bateaux n’étant plus autorisés à naviguer. Gudiya m’a invité à manger un bout chez elle un soir, le toit de leur petite maison a été dévasté par la mousson, du coup plus de toit sur la tête dans certaines parties du bâtiment mais le ciel et les étoiles, quand il pleut toute la montée d’escalier est inondée, avec l’obligation d’avoir tout le temps quelqu’un pour surveiller les affaires car les singes ne se privent pas de rentrer et de prendre ce qui peut les intéresser. La réparation est en cours et doit être bientôt finie. 

Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree

Diaporama : Goûter au soutien scolaire de Bonoshree

    Pour tous nous retrouver nous avons organisé un grand repas chez Bonoshree, installés sur le toit de sa maison, avec deux terrasses, celle du bas servant pour l’apéritif et le spectacle improvisé des enfants, celle du haut étant réservé pour le repas, on devait être plus d’une centaine. Nous avons fait appel à des cuisiniers pour préparer un vrai repas de fête et nous avons loué des éclairages pour allumer les terrasses ainsi qu’une sono (les indiens adorent la musique) avec une enceinte super balaize qui diffusait de la musique à fond ! L’après-midi nous avions tendu de grands draps en tissu sur les côtés de la terrasse pour avoir un peu plus d’intimité et se protéger du regard des voisins, Bonoshree me disait que si on ne mettait rien, la plupart des voisins allaient passer la soirée à leur fenêtre à nous regarder, et effectivement, le soir, les voisins dont la maison était plus haute étaient tous à leur fenêtre à regarder le spectacle ! On a commencé par un petit en-cas avec du chowmein (nouilles sautées chinoises), des golgappa (petites boules frites creuses rempli de pommes de terre, de pois chiches, de chutney sur lesquelles on verse de l’eau épicée) et du roohafza (boisson très rafraichissante à base de sirop de plantes que les musulmans préparent pour leurs fêtes). Après cet apéritif certains enfants ont fait le spectacle, en dansant ou en chantant, Vivek Kant, qui était revenu spécialement de Lucknow pour l’occasion, équipé d’un micro, jouait le rôle de maître de cérémonie. Le repas fut ensuite servi en plusieurs services, en commençant par les plus petits, les plus grands se chargeant des aller et retour entre le rez-de-chaussée où les cuisiniers travaillaient et le toit de la maison. Au menu poori (galettes frites ressemblant à un petit ballon) et deux sortes de mélanges de légumes, dont un avec du paneer (fromage obtenu à partir du lait de bufflonne), riz, dal et papad (fine galette à base de farine de lentilles), avec deux chutney, dont mon préféré au tamarin, des légumes frais (concombres, carottes et oignons – les indiens adorent l’oignon cru) et en dessert un gulab jamun (boule de pâte frites enrobée d’un sirop d’eau de rose). On mange assis en tailleur sur le sol, avec la main droite, tout est servi ensemble dans un même plat, sauf le dessert qu’on amène à la fin, les serveurs passant plusieurs fois dans les rangs, distribuant du rab à ceux qui le souhaitent. Le repas était vraiment excellent et beaucoup sont repartis avec de quoi manger pour le lendemain, le coût total de la soirée pour une centaine d’enfant est de 17.830 Roupies (220 Euros).

Diaporama : Repas avec les enfants
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Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
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Diaporama : Repas avec les enfants
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Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
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Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants
Diaporama : Repas avec les enfants

Diaporama : Repas avec les enfants

    Je me suis aperçu que je n’avais pas rectifié une erreur faite dans le courrier « Bilan moral – Septembre 2020 à Août 2021 » dans lequel j’annonçais le décès de la maman à Vivek d’un cancer. Ce n’est pas sa maman qui est décédée mais son oncle, le frère de sa mère. Le problème en hindi c’est que chaque membre de la famille à des noms différents, on n’appelle pas sa grand-mère maternelle (naani) comme sa grand-mère paternelle (naana), son grand-père maternelle (daada), comme son grand-père paternelle (daadi). Ainsi on nomme « maasi » sa tante, sœur de la mère, « maami » sa tante, épouse du frère de la mère et « chachi » sa tante, épouse du frère du père. On appelle « mausa » son oncle, mari de la sœur de la mère, « maama » son oncle, frère de la mère et « chacha » son oncle, frère du père…. Vivek m’avait dit que son « maama » (qui signifie donc oncle, frère de sa mère) était décédé mais j’avais compris sa « mamma », qui signifie aussi mère ! Désolé…

Haut : Soutien scolaire de Bonoshree - Bas : Dans le bateau à Tchotu - Au resto
Haut : Soutien scolaire de Bonoshree - Bas : Dans le bateau à Tchotu - Au restoHaut : Soutien scolaire de Bonoshree - Bas : Dans le bateau à Tchotu - Au resto

Haut : Soutien scolaire de Bonoshree - Bas : Dans le bateau à Tchotu - Au resto

    Le 15 août c’était Independance Day, la fête de l’indépendance, il y avait un goûter au soutien scolaire de Bonoshree suivi d’un petit spectacle (diaporama ci-après).

Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day
Diaporama : Independance Day

Diaporama : Independance Day

    Et le 5 septembre c’était Teachers Day, la fête des professeurs, de nouveau un goûter avec spectacle au soutien scolaire de Bonoshree, les enfants ont également remis un cadeau à leurs professeurs. 

Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day
Diaporama : Teachers Day

Diaporama : Teachers Day

    Bonoshree a amené les enfants qui le souhaitaient participer à différents concours, concours de chant (Muskan, Nitya et Ishant ont été récompensé), concours de dessins et concours de danse où plusieurs enfants ont reçu une médaille (diaporama ci-après).

Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023
Octobre 2023

    Des goûters sont régulièrement organisés au soutien scolaire de Bonoshree, avec souvent un samosa (beignet aux légumes), ce que les enfants préfèrent, accompagné d’un verre de soda frais, qui sera bientôt remplacé par un verre de lait chaud épicé. 

Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree
Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree

Diaporama : Goûter au soutien soclaire de Bonoshree

    Merci à ceux qui continuent à nous soutenir, de façon régulière ou ponctuelle, certains depuis quasiment le début. Si de nouvelles personnes souhaitent contribuer à notre action, votre aide est bien sur la bienvenue. 

Vous souhaitant une bonne fin d’année,
Cordialement.

Christophe 
 

Octobre 2023

YOGMAYA est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, enregistrée auprès de la préfecture de l’Isère sous le numéro W381015403 – Identifiant SIRET 817 825 748 00012

Publié dans Courriers mensuels

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