Octobre 2022

Publié le par yogmaya.over-blog.com

Octobre 2022

Bonjour à tous,

      Pour commencer un petit rappel de l’historique de l’association : Yogmaya a été enregistré auprès de la préfecture de l’Isère il y a 16 ans de cela, en août 2006. L’objet premier de l’association était l’organisation de la maison de quartier de Shivala Ghat, à Varanasi, le long de la vallée du Gange, dans l’état de l’Uttar Pradesh au nord de l’Inde. Nous avons commencé à accueillir une vingtaine d’enfants, avec une enseignante, Niva, pour leur faire travailler les différentes matières scolaires. L’association s’est petit à petit structuré et développé jusqu’à accueillir 108 enfants, en distribuant des fournitures scolaires toute l’année, en prenant en charge les différentes dépenses médicales lorsqu’un enfant en avait besoin, en organisant un petit gouter tous les jours, un plus conséquent en fin de semaine et lors des fêtes du calendrier, en distribuant un vêtement neuf à chacun pour le festival de la Holi et en organisant des sorties pique-nique en bus lorsque le temps et les finances le permettaient. L’école à Varanasi se déroulent sur des demi-journées, les plus petits finissent en fin de matinée, les plus grands en milieu d’après-midi, la maison était ouverte toute la journée, le matin pour les enfants voulant simplement s’amuser puis en début d’après-midi nous avions du soutien scolaire avec Bonoshree pour les plus jeunes, avec Niva, Sumita et Nisha (puis ensuite Jyoti) en fin d’après-midi pour les autres tranches d’âges. Pendant les heures de soutien scolaire j’enseignait le hatha yoga à des groupes d’une dizaine d’enfants, les premières années Priyanka donnait des cours de chant, Monalisha s’occupait des travaux manuels, activité reprise ensuite par Vivek (un des enfants que nous scolarisons) les dernières années, avec en plus de la danse kathak, la danse traditionnelle du nord de l’Inde avec Padmini. Depuis décembre 2015 la maison de quartier est fermée, l’activité principale de l’association étant désormais de scolariser des enfants dans de bonnes écoles. 

Différentes classes dans notre maison de quartier (de haut en bas et de gauche à droite : en 2008, en 2010, en 2013 et en 2015)Différentes classes dans notre maison de quartier (de haut en bas et de gauche à droite : en 2008, en 2010, en 2013 et en 2015)
Différentes classes dans notre maison de quartier (de haut en bas et de gauche à droite : en 2008, en 2010, en 2013 et en 2015)Différentes classes dans notre maison de quartier (de haut en bas et de gauche à droite : en 2008, en 2010, en 2013 et en 2015)
Différentes classes dans notre maison de quartier (de haut en bas et de gauche à droite : en 2008, en 2010, en 2013 et en 2015)Différentes classes dans notre maison de quartier (de haut en bas et de gauche à droite : en 2008, en 2010, en 2013 et en 2015)

Différentes classes dans notre maison de quartier (de haut en bas et de gauche à droite : en 2008, en 2010, en 2013 et en 2015)

      Il existe en Inde l’école publique (qui a une mauvaise réputation, avec un manque de moyens, des professeurs souvent absents, un enseignement de mauvaise qualité,) et des tas d’écoles privées, avec des petites structures locales, installées parfois dans une simple maison, d’autres de moyennes importance, avec de jolis bâtiments pouvant accueillir un nombre conséquent d’élèves et d’autres au rayonnement national et international, avec des infrastructures importantes et dispensant parfois un enseignement uniquement en anglais. Lorsque nous scolarisons un enfant qui était dans le publique dans un établissement privé il effectue un test pour évaluer son niveau, il est en général rétrogradé d’une ou deux classes.

Une partie des enfants scolarisés en 2015

Une partie des enfants scolarisés en 2015

      Depuis 2010 nous avons commencé à scolariser dans de bonnes écoles six enfants (Vandana, Punam, Ekra, Gudiya, Jisant et Sahil), le choix se faisant en fonction du comportement de l’enfant au sein de la maison de quartier et de sa situation familiale. Chaque année jusqu’à 2016 et la fermeture de la maison nous avons scolarisé de nouveaux enfants :  Priya, Chinki, Anjali, Punam Sahani, Manisha et Draksha en 2011, Muskan, Shalini, Diksha, Shivani, Vandana Prajapati, Aditya et Vivek en 2012, Sandhya en 2013, Sweta et Renu en 2014, Vandana Kumari, Ratna, Ishant, Hash et Vishal en 2015 et pour finir Uttam en 2016. Au total 28 enfants, en privilégiant les filles (20) dont la situation n’est pas toujours simple en Inde. Et depuis cette année nous scolarisons six nouveaux enfants, dont cinq sont issus du soutien scolaire de Bonoshree (structure que nous soutenons financièrement) avec Kawya et Swati (qui sont en LKG, l’équivalent d’une deuxième année de maternelle), Kishan (UKG – 3ème année de maternelle) Vedanshi (Classe 1 – CP) et Ayushi (Classe 5 – CM2), la cinquième étant Arpita (Classe 7 – 5ème), une jeune fille que connait Vivek. 

Diaporama des six nouveaux enfants scolarisés cette année
Diaporama des six nouveaux enfants scolarisés cette année
Diaporama des six nouveaux enfants scolarisés cette année
Diaporama des six nouveaux enfants scolarisés cette année
Diaporama des six nouveaux enfants scolarisés cette année
Diaporama des six nouveaux enfants scolarisés cette année

Diaporama des six nouveaux enfants scolarisés cette année

      Vishal, Gudiya, Vivek et Uttam en ont maintenant fini avec les études. 
Après la Classe 12 (équivalent Terminale) Vishal n’a pas souhaité aller à l’université, il a enchainé différents jobs, pendant quelques temps il était vendeur dans une épicerie et actuellement il est chauffeur (les indiens ayant un revenu aisé et possédant un véhicule ont souvent un chauffeur, ça leur évite le drôle d’exercice de la conduite sur les routes de l’Inde). 

Vishal

Vishal

      Depuis maintenant un an Gudiya exerce comme avocate, inscrite au conseil du barreau pour toute l’Inde. Sa nouvelle vie à l’air de lui plaire, elle est apparemment heureuse et elle fait preuve de beaucoup de  reconnaissance à sa famille et à notre association pour l’aide que nous avons pu lui apporter afin qu’elle puisse poursuivre ses études et réussir son diplôme d’avocate.

Gudiya

Gudiya

Certificat d'enregistrement au conseil du barreau de l'Uttar Pradesh de Gudiya

Certificat d'enregistrement au conseil du barreau de l'Uttar Pradesh de Gudiya

      Après six années à la Banaras Hindu University, université réputée de Varanasi, Vivek est titulaire depuis 2021 d’un Master en arts plastiques. Une fois son diplôme en poche il a préféré commencer à travailler, notamment en fabriquant des murtis (statues représentant des divinités) pour les différents festivals religieux qui ont cours pendant l’année (et ils sont légion), avec notamment, pour la Durga puja qui a commencé le 1er octobre, des réalisations impressionnantes, fini les petites statues, place aux grandes murtis ! Il a toujours comme objectif de devenir professeur et d’enseigner les arts plastiques à l’école, pour ce faire il doit passer début novembre un concours en dehors de Varanasi et de l’Uttar Pradesh, dans l’état du Rajasthan. 

Vivek

Vivek

Master degree de Vivek

Master degree de Vivek

Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja
Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja

Diaporama des travaux réalisés par Vivek pour la Durga puja

      Uttam a fini ses études de commerce et il cherche actuellement du travail. La situation sur le marché du travail n’a pas l’air simple, le fait d’avoir fait des études conséquentes (comme Uttam) ne garantit pas un job correspondant, comme beaucoup il devra sans doute revoir ses ambitions à la baisse dans un premier temps et faire avec ce qu’il pourra trouver. La personne qui est actuellement « chief minister » (ministre en chef) de l’Uttar Pradesh est Yogi Adityanath, à la base un religieux, nationaliste hindou assez virulent, qui s’est lancé en politique il y a une vingtaine d’années, élu et réélu plusieurs fois député de la lok sabha (parlement de l’Inde), puis chief minister de l’Uttar Pradesh en 2017 et réélu en 2022 avec, parmi ses slogans, le sympathique « 80 % de la population contre 20 % de criminels », les 20 % de criminels visant directement les minorités religieuses qui représentent 20 % de la population de l’état… et l’Uttar Pradesh c’est l’état le plus peuplé de l’Inde avec plus de 200 millions d’habitants, quasiment l’équivalent du Brésil, une minorité de 20 % sur 200 millions de personnes ça fait du monde ! L’Inde est un pays constitué de 29 états et de 7 territoires de l’Union, qui compte actuellement 1,4 milliard d’habitants, c’est le deuxième pays le plus peuplé au monde derrière la Chine, qu’elle devrait dépasser en 2023 et sa population est jeune, avec une moyenne d’âge de 26 ans. On en discute parfois avec Vivek, il me disait que Yogi Adityanath  faisait beaucoup pour les temples, avec des constructions et des rénovations importantes (comme s’il n’y avait pas assez de temple en Inde), mais peu pour le travail des jeunes dont beaucoup se retrouvent sans emploi une fois leurs études terminées.

Uttam

Uttam

      Dernier arrêt malheureux de scolarité avec le décès de Vandana Kumari en octobre 2021 d’une tuberculose pharmaco-résistante, elle avait 16 ans. Avec sa grande sœur Ratna nous la scolarisions depuis 2015. Jeune fille très gentille, sérieuse, douce, appliquée et serviable, issue d’une famille pauvre - le papa répare des vélos - je n’en ai que de très bons souvenirs. La famille a été touché plusieurs fois par la mort, alors que j’étais encore à Varanasi la maman est décédée, ils étaient trois enfants, Mohit, leur jeune frère qui venait également chez nous, garçon maigrelet, souvent malade, est mort un hiver, il ne reste plus que Ratna et son papa. Nous avons apporté notre soutien à la famille pour le règlement des rites funéraires.

Vandana et Ratna

Vandana et Ratna

      C’est à « Durga Charan Inter College », école de filles qui accepte les garçons jusqu’en Classe 5 (CM2), que nous scolarisons le plus d’enfant avec 14 filles. Kawya et Swati sont en LKG (2ème année de maternelle), Vedanshi en Classe 1 (CP), Ayushi en Classe 5 (CM2), Arpita en Classe 7 (5ème), Priya en Classe 8 (4ème), en Classe 10 (Seconde) nous avons Punam, Chinky, Vandana et Anjali, en Classe 11 (Première) Ekra, Muskan, Sweta et en Classe 12 (Terminale) nous avons Shalini. A « Bengali Tola », école de garçons, nous scolarisons Kishan, Ishant, Jisant, Sahil, et Hash, à « CM Anglo Bengali » Aditya. En première année d’université nous avons Sandhya, Diksha, Shivani, Renu et Punam Sahani, en deuxième année Ratna, en troisième année Vandana Prajapati, toutes en section commerce. Manisha et Draksha ont fini leur cursus universitaire, elles devraient faire au moins une année de formation supplémentaire en informatique. 

Vandana

Vandana

Muskan

Muskan

Renu

Renu

Ishant

Ishant

Draksha et Ekra

Draksha et Ekra

Anjali

Anjali

Harsh

Harsh

Vandana

Vandana

Sandhya

Sandhya

Manisha, Sahil et Punam Sahani

Manisha, Sahil et Punam Sahani

      Au niveau des dépenses pour l’année scolaire en cours, nous en sommes à 782 € (62.527 Roupies) pour  les frais d’admission dans les différents établissements scolaires (il manque encore les inscriptions dans les universités), 232 € (18.602 Roupies) pour les manuels, 163 € (13.076 Roupies) pour les fournitures scolaires et 170 € (13.561 Roupies) pour la mise à jour des uniformes, ce qui représente pour l’instant un total de 1.347 € (107.766 Roupies).

Photo du centre : Punam et PriyaPhoto du centre : Punam et Priya
Photo du centre : Punam et Priya
Photo du centre : Punam et PriyaPhoto du centre : Punam et Priya

Photo du centre : Punam et Priya

Diaporama : Kawya, Swati, Kishan, Vedanshi, Ayushi, Arpita et leur nouvelle tenue pour l'école
Diaporama : Kawya, Swati, Kishan, Vedanshi, Ayushi, Arpita et leur nouvelle tenue pour l'école
Diaporama : Kawya, Swati, Kishan, Vedanshi, Ayushi, Arpita et leur nouvelle tenue pour l'école
Diaporama : Kawya, Swati, Kishan, Vedanshi, Ayushi, Arpita et leur nouvelle tenue pour l'école
Diaporama : Kawya, Swati, Kishan, Vedanshi, Ayushi, Arpita et leur nouvelle tenue pour l'école
Diaporama : Kawya, Swati, Kishan, Vedanshi, Ayushi, Arpita et leur nouvelle tenue pour l'école

Diaporama : Kawya, Swati, Kishan, Vedanshi, Ayushi, Arpita et leur nouvelle tenue pour l'école

      Depuis février 2021 nous soutenons financièrement le soutien scolaire de Bonoshree, une des enseignantes qui venait dans notre maison de quartier, en lui versant un peu plus de 60 € par mois (5.000 Roupies). Elle accueille tous les jours un peu plus d’une trentaine d’enfants de Shivala ghat, surtout des petits, pour leur faire travailler les matières scolaires. Elle organise également des distributions de stylos, crayons papier, gommes et autres fournitures, des gouters sont offerts aux enfants en fonction des fêtes importantes du calendrier (et en Inde pas un mois sans une ou plusieurs fêtes) avec souvent l’organisation d’un petit spectacle proposant de la danse, des sketchs et des chants. 

Soutien scolaire de Bonoshree
Soutien scolaire de BonoshreeSoutien scolaire de Bonoshree
Soutien scolaire de Bonoshree

Soutien scolaire de Bonoshree

      Le 15 août c’était la Fête de d’Indépendance, les enfants se sont mis sur leur 31 et se sont regroupés sur le toit de la maison pour sortir le drapeau au trois couleurs - orange, blanc et vert - chanter l’hymne national et proposer un petit spectacle avec de la danse suivi d’un gouter. 

Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance
Diaporama Fête de l'Indépendance

Diaporama Fête de l'Indépendance

      Et le 5 septembre c’était Teachers Day, la fête des professeurs. Au programme des gros gâteaux colorés et crémeux accompagnés de snacks salés et d’un  chaï (thé au lait avec des épices). La plupart du temps c’est la saveur salée et épicée que les enfants préfèrent, comme goûter ils adorent les samosas (beignets aux légumes) et les momos (raviolis tibétains fourrés aux légumes ou à la viande). Il y a en Inde beaucoup de végétariens, certaines familles consomment de la viande et du poisson, mais de façon occasionnelle, rarement journalière. Du côté des restaurants on trouve les « pure vegetarian » (pure végétarien, qui proposent une cuisine uniquement végétarienne) et les « veg/non-veg » qui proposent les deux cuisines. Chose que l’on remarque quand on côtoie un peu les familles, c’est que les enfants ne sont pas difficiles, ils mangent de tout et notamment tous les légumes. Du côté du sucrée on est en général bien servi avec les desserts indiens qui sont souvent très sucrés et parfois assez gras. Il existe des artisans pâtissiers renommés qui proposent des mets fins et raffinés, à la saveur subtile, beaucoup moins grossier que ce que l’on peut parfois trouver dans la rue, maniant l’art de bien utiliser le lait, le ghee (beurre clarifié) et les épices comme la cardamome, la cannelle ou le safran, qui font souvent parti des ingrédients de base de la pâtisserie indienne. On consomme régulièrement du lait, de vache ou de buffalo (les enfants en boivent souvent un verre chaud le soir pendant l’hiver) que l’on peut trouver en brique dans les épiceries mais que l’on peut également acheter à la louche, chez les marchands de lait présent dans la plupart des quartiers et qui pour la plupart vendent également un yaourt nature artisanal vraiment extra, souvent servi avec sa fine croute dans un petit bol en terre. Pour Teachers Day, souvent les enfants font un cadeau à leur enseignante, ainsi Bonoshree a eu droit à des stylos, un journal intime avec une licorne en couverture et un petit cadenas sur le côté, des biscuits, des barres de chocolat et Aditya lui a offert une petite statue de Ganesh qu’il a lui-même réalisé.

Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day
Diaporama Teachers Day

Diaporama Teachers Day

      Merci beaucoup aux personnes qui continuent à nous soutenir et certaines depuis maintenant 16 ans !

Amicalement.
Christophe

Octobre 2022

YOGMAYA est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, enregistrée auprès de la préfecture de l’Isère sous le numéro W381015403 – Identifiant SIRET 817 825 748 00012

Publié dans Courriers mensuels

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